Lors de la rénovation d’un logement, de nombreux travaux peuvent être effectués pour le rendre comme neuf. Parmi les plus importants, il y a le revêtement de sol. Il en existe plusieurs, mais le parquet reste le revêtement de sol le plus intemporel et le plus écologique. Toutefois, pour en choisir un, il faudra se focaliser sur de multiples critères. Cet article vous explique comment le choisir en fonction de vos besoins.
Pourquoi choisir le parquet comme revêtement de sol ?
Le parquet est fabriqué avec du bois, ce qui fait de lui un matériau écologique et naturel. En plus de l'esthétique, le parquet présente une résistance assez importante. Il faut savoir que chaque essence de bois qui y est utilisée, présente une dureté particulière. Ce qui vous permet de l’adapter aux pièces les plus fréquentées, comme celles qui le sont moins. Il est disponible en plusieurs couleurs, qu’elles soient naturelles ou teintées. Ce qui permet de réaliser des associations avec vos meubles ou la peinture des murs. En plus de la résistance, de l'esthétique et du choix de couleurs, il faut savoir que certains parquets permettent aussi une isolation phonique et thermique. C’est l’un des seuls revêtements de sol à allier l’ensemble de ces avantages.
Les types de parquets
Les parquets sont des revêtements qui peuvent durer jusqu’à 20 ans, sans se déprécier. Cependant, le choix d’un type de parquet se fait généralement soit en fonction de sa longévité et de son esthétique. Soit en fonction de sa beauté uniquement. Pour ce faire, il existe plusieurs types de parquet :
Le parquet massif
Plutôt traditionnel, le parquet massif est un revêtement de sol qui permet d’avoir un rendu naturel, authentique et élégant. Il est souvent réalisé à partir de :
- bois de chêne ;
- bois de châtaignier ;
- bois de wengé ;
- bois d’ipé ;
- bois de bambou.
Chacun d’eux dispose d’une finition particulière (brute, huilée ou vitrifiée) et leur épaisseur est généralement comprise entre 14 et 70 mm. Le bois massif permet une isolation acoustique et thermique très efficace. De plus, il a une résistance élevée. Ce qui vous permettra de réaliser des économies importantes. Non seulement parce qu’il ne sera pas nécessaire d’investir dans un autre isolant, mais aussi parce que vous n'aurez pas à changer de revêtement de sol pendant un bon moment. Puisqu'il peut être rénové plusieurs fois, pour lui redonner de l'éclat grâce au ponçage et au vernissage. Tous ces avantages ont toutefois un prix. En effet, le parquet massif est l’un des revêtements de sol les plus chers du marché. Le mètre carré peut atteindre les 125 euros.
Le parquet contrecollé
Également appelé semi-massif, ce parquet est caractérisé par ses couches multiples, mais elles ne sont pas faites uniquement à base de bois noble. En effet, ce dernier est composé de :
- panneau de fibre de bois ;
- feuille de contrebalancement ;
- parement de bois noble.
Il est possible d’installer un parquet contrecollé avec une lame. Comme il est possible de le placer avec plusieurs frises, dont de 3 d'entre elles présentent une largeur équivalente.
L’avantage dans la mise en place de ce type de parquet, c’est que l'installation est très facile et qu’aucune finition n’est à réaliser, car tout est déjà fait à l’usine. De plus, son prix est de maximum 60 euros par mètre carré. Enfin, pour sa rénovation, seul le ponçage est indispensable. Toutefois, il faut savoir que son isolation phonique laisse à désirer et que son toucher n'est pas très agréable.
Le parquet stratifié
Ce type de parquet n’en est pas un, réellement, car il est réalisé à base de poudre synthétique ou de plastique uniquement. De ce fait, seul son aspect permet de reproduire le rendu visuel du bois. Son avantage principal est son prix qui est de 15 à 30 euros le mètre carré, mais il faut ajouter à cela qu’il est très résistant à l’humidité et aux chocs. Sans oublier le fait qu’il procure une bonne isolation phonique grâce à une épaisseur pouvant atteindre 11 mm. Cependant, il est froid au toucher et a tendance à perdre de la valeur avec le temps. De plus, il vous sera impossible de le rénover s’il est abîmé.
Les types de finition d’un parquet
On dénombre 4 types de finitions :
Le parquet vitrifié
Un film transparent est posé sur le parquet pour éviter toutes traces de taches ou de rayures. La vitrification peut se faire en mat en satiné ou en brillant. Il faut savoir qu’il est possible de vitrifier un parquet.
Le parquet huilé
C'est un film pénétrant qui permet de valoriser un parquet en bois brut. Le parquet huilé n’est pas gras, ce qui permet au bois de garder son apparence originale, sans craindre les taches ou les rayures.
Le parquet ciré
Il est plus utilisé pour l’esthétique, que la protection. En effet, il permet de donner de l’éclat et de l’élégance au parquet. Cependant, il requiert plus d’entretien et a une résistance assez minime à l’eau. De ce fait, ce type de finition ne sera pas adapté aux endroits très fréquentés, comme la cuisine, le salon ou encore la salle de bain.
En outre, si vous vous demandez comment nettoyer un parquet, plusieurs produits peuvent être utilisés.
Les critères de choix de parquet
Selon le type de parquet choisi ainsi que la finition appliquée, le choix de votre parquet dépendra aussi de plusieurs autres critères. Parmi les plus importantes, l'essence du bois. En effet, la dureté du bois est classée suivant :
- classe A : les bois tendres (sapin, épicéa) ;
- classe B : les bois mi-durs (merisier, peuplier) ;
- classe C : les bois durs (frêne, chêne) ;
- classe D : les bois très durs (wengé, robinier).
En plus de l’essence choisie, la dureté d’un parquet est aussi influencée par l’épaisseur de sa lame. De ce fait, le choix de son épaisseur dépend essentiellement de son utilisation :
- l’usage domestique entre 13 et 23 mm ;
- l’usage commercial entre 31 et 34 mm ;
- les halls 32 mm et plus.
En plus de tout cela, lors de la réalisation de votre choix de parquet, il faudra aussi prendre en compte :
- la couleur ;
- la fréquence d’entretien ;
- la qualité ;
- la largeur des lames ;
- le budget ;
- le type de pose.
Laisser un commentaire